mercredi 31 août 2016

Fait pas bon être une femme, au PLR.


Vendredi dernier, soit un peu moins de quatre ans après que ma chère cousine Lise Delaloye a été balayée par Christian Varone lors d’une primaire PLR, ce parti a une fois de plus choisi de présenter un homme à la place d’une femme pour la course au Conseil d’Etat. Un homme pour attaquer la seule femme du Conseil d’Etat, puisqu’il semble vraiment que c’est le siège d’Esther Waeber-Kalbermatten qui est le plus chancelant.

Je ne me permettrai pas de disserter sur les mérites comparés de Marie-Claude Ecoeur et de Claude Pottier, mais je constate que, une fois de plus, c’est la femme qui a perdu au PLR. Je constate aussi que, si la stratégie du PLR réussit, la seule femme du gouvernement valaisan sera évincée. Le PLR serait-il gynophobe (joli mot, non ? Je ne sais pas s’il existe, mais je le garde) ?

Et à la commune de Monthey ? Verra-t-on la seule femme de la liste PLR entrer au Conseil communal ? Si je me souviens bien (je n’ai pas vérifié), lors des dernières élections, la femme de la liste PLR, bien que Conseillère sortante même si jamais élue au Conseil communal avait terminé en queue de liste.

De là à écrire que, si vous voulez que des femmes entrent au Conseil communal, il faut voter pour Eliane et Anne-Laurence de la liste numéro 3, il n’y a qu’un pas que je franchis. Elles sont compétentes, comme certainement l’ensemble des candidats et candidates au Conseil communal et elles se trouvent sur la liste de l’Alliance de Gauche qui a toujours fait la part belle aux femmes.


Bonne chance aux six femmes qui se présentent lors de ces élections. La seule chose certaine, c’est que le conseil ne pourra pas être moins féminin qu’il ne l’est depuis quatre ans

samedi 27 août 2016

Lancement campagne au Tattoo Bar Monthey

Petit retour en images sur le lancement de la campagne de l'ADG hier soir au Tattoo Bar. Mais que c'était sympa ce vendredi soir ! Et vous ? Si vous ne deviez vous tatouer qu'un seul mot ? Lequel choisiriez-vous ?



jeudi 25 août 2016

Entretien en bord de Vièze

Bon, fini de rigoler : place aux choses sérieuses. 
Une interview-vérité qu’on pourrait nommer L’INTERVIEW-VÉRITÉ.
Commentaires, réactions, questions bienvenus, sur facebook ou sur le blog. Merci.

Des becs



lundi 22 août 2016

Plus de 200 bonnes nouvelles

Lundi matin, tranquille, je bois mon café, tranquille et je regarde sur mon smartphone l’application d’un quotidien aussi romand qu’orange.

C’est toujours avec une certaine appréhension que j’ouvre cette application, surtout aujourd’hui :
Un cinglé s’est-il fait exploser ? Qu’a dit le président à l’entraîneur avant de le virer ? Mon patron a-t-il trouvé un nouveau job pour mon ancien chef, sans créer un poste, mais en en créant un indirectement, puis sans créer de poste, mais toujours, en tenant sa parole ? L’UDC lance-t-elle une initiative contre le port du voile dans les buanderies ?

Enfin, toutes ces questions existentielles, qui rythment notre quotidien.

Donc, lundi matin, tranquille, je bois mon café, tranquille et je regarde sur mon smartphone l’application d’un quotidien aussi romand qu’orange et je lis en titre :


Ne la sachant pas joueuse de tennis, j’en ai déduit qu’elle parlait d’un autre sujet. Et alors, je me suis dit : « Ca, c’est de la bonne nouvelle ». J’aurais facilement imaginé qu’elle en ait eu 195, voire 197, mais alors plus de 200, c’est vraiment génial.

Un lundi matin, penser à tout ce bonheur (enfin, j’espère pour eux), ça met de bonne humeur. Et comme la bonne humeur, c’est parfois contagieux, je vous la partage.


vendredi 19 août 2016

Foutage de gueule, mais léger.

Sans vouloir tirer sur des portes ouvertes ou enfoncer une ambulance, c’est difficile, aujourd’hui, de ne pas écrire un petit mot sur la dernière au chef à moi.
Donc, aujourd’hui, on apprend que l’ancien chef de service pour lequel on n’avait pas eu besoin de créer un poste à Brigue, se retrouve à Saint-Maurice parce que, du coup, on n’a pas besoin de lui créer un poste à Saint-Maurice, alors qu’à Brigue on devait lui en créer un. Si vous n’avez pas compris la phrase, je vous suggère de la relire parce que c’est difficile d’expliquer plus clairement la situation.
Ou alors, on la résume à la façon du Président de Leytron : « Foutage de gueule » absolu.

Je me fais du souci :
-         Pour les étudiants de Saint-Maurice. A ce sujet, on voit bien mon côté égoïste qui ressort. Dès que j’ai appris la nouvelle, j’ai appelé mon fils pour lui demander qui serait son prof de philo cette année, puis j’ai laissé échapper un « ouf ».
-         Pour les cinquante-cinq et quelques mille qui ont voté pour une personne il y a trois ans et qui, je l’espère, se rendent compte de ce qui se passe aujourd’hui. Oui, vous avez voté pour lui. Oui, on vous avait prévenus. Ca doit faire mal.
-         Pour le foie de quelques-uns. Je pense en particulier à un ancien chef de service et à un président de commune qui, à force de faire péter les bouchons de champagne depuis quelque temps doivent commencer à avoir des problèmes de santé.
-         Pour l’école valaisanne que j’adore. On va où, là ?
-         Pour mon canton que j’adore. On va où, là ?


Enfin, seulement si j’ai bien compris.

mercredi 17 août 2016

Pas sérieux s’abstenir

Lors d’une soirée très sympa avec des copains très sympas, une copine très sympa m’a demandé (je cite de mémoire) :
« Mais toi, Yannick, c’est du sérieux, ta candidature ? Avec toi, on sait jamais si t’es sérieux».
J’ai été un peu surpris que l’on puisse penser que ma candidature n’est pas sérieuse. Evidemment, ce que je dis ou j’écris est souvent teinté d’ironie, de deuxième degré, mais il me semble que, dans pas mal de domaines, je sais être un chouia sérieux.

Ma candidature a un objectif principal : amener des voix à l’Alliance de gauche, de manière à ce que notre Conseil Municipal soit mieux équilibré (pour rappel, aujourd’hui : 8 (HUIT) conseillers de droite pour 1 (UN) de gauche).

L’objectif secondaire est d’être élu. Je serais flatté que les électeurs de Monthey aient envie que je siège au conseil municipal. Mais si ce n’est pas le cas, je ne vais pas en faire un drame. Par exemple, ceux qui me traceront parce qu’ils trouvent important qu’une (ou deux) femme(s) siège(nt) au conseil, je les comprends. Pas de souci. Ceux qui me traceront parce qu’ils trouvent important qu’un vert siège au conseil, je les comprends, pas de souci. Ceux qui me traceront parce qu’ils trouvent important que des politiciens ayant fait leurs preuves siègent au conseil, je les comprends, pas de souci. Ceux qui me traceront parce que je leur casse les pieds (woaow, comment je surveille mon vocabulaire, depuis que je suis candidat), je les comprends, pas de souci.

L’essentiel pour moi est que les gens prennent la liste numéro 3. Parce qu’en votant ainsi, ils feront en sorte que le gouvernement de notre ville soit plus équilibré. C’est pour cela que je m’engage… Et je suis sérieux.

Premier Août à Monthey : Chapeau(x) bas au PLR


Splendide soirée du premier août sur la place rouge : un discours aussi hilarant que pertinent du maire de Châtel, une animation musicale éclectique, excellente, allant d’accordéonistes à du punk rock en passant par l’Harmonie et la chanson française de qualité, un feu d’artifice somptueux (en plus, avec David Bowie en fond sonore), à boire, à manger, la famille, les copains… Tout bien… Enfin presque…

Il y a un truc qui ne m’a pas plu et, j’en ai discuté avec quelques personnes, il semble que je ne sois pas le seul : le stand PLR. Donc, lors de la fête nationale, la fête de tous les habitants de notre pays, le PLR avait un bar fort bien placé, décoré au nom et à la couleur du parti, dans lequel on vendait à boire (je crois) et on distribuait des chapeaux à la couleur du parti.

C’est la campagne électorale, il est donc naturel qu’un parti fasse tout pour se faire remarquer. Sauf que, pour moi, la fête nationale est une occasion lors de laquelle, justement, on ne fait pas campagne. C’est la fête de tous les habitants de notre pays, pas seulement de ceux qui portent un chapeau.

Imaginons que chaque parti ait fait pareil. On se serait retrouvés pour la fête nationale, la fête de tous les habitants de notre pays, avec les chapeaux verts, les chapeaux orange, les chapeaux roses, les chapeaux noirs, chaque chapeau buvant un verre devant le bar de son chapeau : super fête nationale.

Par ailleurs, le Conseil Municipal avait décidé, selon ce que je sais, de ne pas donner de couleur politique à cette fête en n’offrant pas de place à la tribune aux divers partis de la ville. Le PLR n’en a que faire : on ne peut pas aller se montrer sur la tribune, on ira se montrer sur la place. Bof.

On pourrait me reprocher de me plaindre parce que l’Alliance de Gauche n’a pas eu la même idée (mais franchement, qui, à l’Alliance de Gauche, aurait pu avoir cette idée ?) ou n’a pas les mêmes moyens financiers que le PLR. C’est certain que l’on ne lutte pas dans la même catégorie au niveau budget ; cela doit-il avoir une influence sur l’éthique ?

Voilà. On est assez éloignés du scandale absolu, mais ça ne m’a pas plu, je l’écris.



P.S. Il semblerait que le PDC avait aussi un bar. Il était en tout cas plus discret.